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mardi 29 septembre 2009

Terrorisme

Le Maroc est confronté depuis plusieurs années au terrorisme, malgré une présence accrue des autorités sur le terrain de la lutte anti-terroriste : l’une des principales cellules islamistes est le Groupe islamique des combattants marocains (GICM). Les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca ont fait 45 morts[47] et une centaine de blessés. Fin décembre 2006, deux islamistes marocains ont été condamnés à mort[47] par le tribunal anti-terroriste de Salé pour « préparation d'actes terroristes au Maroc ».

En 2007, plusieurs attentats-suicides touchent Casablanca, dans un cyber-café le 11 mars à Sidi Moumen et trois autres dans le quartier El Farah le 10 avril, deux policiers ont été blessés lors de la deuxième explosion, un a succombé à ses blessures lors de son transfert à l’hôpital, l’autre a eu des blessures moins lourdes et a survécu[48].

Le samedi 14 avril 2007, un terroriste s’est fait exploser devant le Centre américain de langue, alors qu’un autre s'est fait exploser quelques secondes après à une centaine de mètres de lui. Ces explosions n’ont fait aucun mort sauf les kamikazes eux-mêmes. La police a réussi dans la journée à arrêter le chef de la cellule terroriste ainsi que son adjoint, et a pu localiser leur laboratoire où ils fabriquaient les explosifs[49].

Les attentats de 2007 ont été perpétrés à l'aide d'explosifs artisanaux de très faible puissance. Aucun lien entre ces derniers attentats et le terrorisme islamique international n'a pu être établi de façon certaine, contrairement aux attentats de 2003.
Armée et police

Les différents corps d'autorité ayant un pouvoir de police sont la Direction générale de sûreté nationale (DGSN — police urbaine à statut civil), la gendarmerie royale (police rurale à statut militaire), les forces auxiliaires (garde nationale et territoriale — rurale, urbaine, aux frontières — à statut militaire), la DAG Direction des affaires générales (police préfectorale et provinciale, avec contrôle administratif et territorial par les moqqademns, chioukhs, caïds, préfets, walis), la Douane (police fiscale), la protection civile marocaine (sapeurs-pompiers de protection), la brigade des eaux et forêts (police des eaux et forêts). Dans ces différents corps, seules la protection civile, la DAG, et la Brigade des eaux forêts ne sont pas armés. Certains corps sont régis comme paramilitaires (Gendarmerie royale, forces auxiliaires, protection civile).

La fonction d'autorité est attribuée à tous ces différents corps. La fonction de police est attribuée à la DGSN, la Gendarmerie royale, les F.A, et la D.A.G. Quant à la fonction militaire de défense , elle est attribuée aux F.A.R, aux F.A, et à la Gendarmerie.

Les armées marocaines se composent de :

* Une armée régulière (F.A.R. : Forces armées royales) professionnelle de 256 000 hommes dépendant de l'administration de la défense nationale (ADN)
* Une garde nationale nommée F.A - Forces auxiliaires de 45 000 militaires (qui dépendent du ministère de l'intérieur)
* Une réserve de 250 000 militaires réservistes.

Soit 301 000 militaires professionnels et 250 000 militaires réservistes, au total environ 550 000 soldats.

Selon ces chiffres, en nombre de soldats l'armée marocaine est la deuxième armée d'Afrique derrière l'armée égyptienne, et la 21e armée au monde (juste derrière la France).
Forces armées royales

Les Forces armées royales (F.A.R) sont un ensemble de 5 armes dépendant de l'administration de la défense nationale. Le roi du Maroc porte le titre de « chef suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales ». Les Forces armées royales ont été créées le 14 mars 1956, à la fin du régime du Protectorat (la Marine royale a seulement été fondée en 1960[2]).

Elles ont combattu lors de la guerre des sables en 1963, puis sur le front du Golan en 1973 (voir Guerre du Kippour#Contribution d'autres pays), contribué à sauver le régime zaïrois en 1977 lors des guerres du Shaba, se sont illustrées lors des affrontements avec le Polisario pour le contrôle du Sahara occidental, elles surveillent le mur marocain et ont participé en 1991 à la guerre du golfe. Elles sont également intervenues en Somalie en 1993 et au Kosovo en 1999.

Le 14 juillet 1999, les Forces armées royales ont défilé sur les Champs-Élysées, ce qui était alors exceptionnel pour une armée non française, à l'invitation du président de la République française de l'époque (Jacques Chirac)[3].

Aujourd'hui, elles participent aux missions de paix (MONUC, ONUCI, EUFOR, KFOR...) Elle est très bien entrainé et aussi considérée parmi l'une des meilleures armées africaines. De nombreux généraux mais aussi officiers et sous-officiers africains sont formés à l'école militaire de Rabat où l'ancien souverain Hassan II été formé.
Composition

Les F.A.R Forces Armées Royales sont des armées régulières et comprennent 5 armes (256 000 soldats de métier) avec :

* L'Armée royale ou l'armée de terre. 175 000 hommes
* La Marine royale. 42 000 hommes
* Les Forces aériennes royales. 13 000 hommes
* La garde royale marocaine de 3 000 hommes
* La Gendarmerie royale de 23 000 hommes

Les F.A.R disposent aussi d'une réserve de 250 000 militaires réservistes.

Les F.A.R correspondent ainsi à 256 000 militaires professionnels et 250 000 militaires réservistes, soit au total 506 000 soldats.

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