Transport
Article détaillé : Transport au Maroc.
Le Maroc comptait en 2007 68 550 kilomètres de routes dont 69 % étaient goudronnées. Le réseau routier est généralement considéré comme de qualité satisfaisante et l'un des meilleurs d'afrique. Le PNRR2 (Programme national de routes rurales) envisage la construction de 15 500 kilomètres de routes rurales supplémentaires à l'horizon 2015 afin de faire passer le taux de désenclavement rural de 54 % à 80 % à cette même échéance.[36].
La consolidation du réseau autoroutier est considérée comme une priorité nationale. Avec 665 km effectivement praticables, il est déjà un des plus dense en Afrique.À l'horizon 2015, il devrait compter 1 804 km et desservir les villes d'Agadir et Oujda, respectivement 6e et 7e ville du pays.
Le développement des infrastructures routières au Maroc devrait aussi passer par le renforcement du réseau de voies express, alternatives intéressantes aux autoroutes puisque moins coûteuses. Le réseau qui ne comporte à l'heure actuelle que 333 km de voies en service devrait être étendu à plus de 960 km d'ici 2012, permettant ainsi de relier des villes telles que Tiznit, Essaouira, Ouarzazate (via Taroudant à l'horizon 2015) ou encore Nador (avant que cette dernière ne soit reliée par Autoroute et chemin de fer à Taourirt).
A contrario, le chemin de fer a longtemps pâti au Maroc du manque de volontarisme de la part des pouvoirs publics. L’ONCF, entreprise publique chargée de l’exploitation du réseau ferroviaire marocain semble cependant avoir repris son destin en main. Les infrastructures actuelles (1 907 km au total dont 1 022 km de ligne électrisée et 600 km en double voie, le reste étant en voie simple) devraient être augmentées de deux lignes de TGV :
* la Ligne Atlantique reliant les villes de Tanger et d’Agadir via Kenitra, Rabat, Casablanca, et Marrakech et ce à l’horizon 2030 (Tanger - Marrakech sera effectif d’ici la fin 2015)
* la Ligne Maghrébine reliant les villes de Rabat et Oujda en desservant l’axe Fès - Meknès (à l’horizon 2030).
Outre ces projets structurants, l’ONCF a procédé à l’achat de nouvelles rames et envisage de relier des villes telles que Nador et Beni Mellal.
Le transport aérien marocain a connu un véritable boom. Le Maroc compte désormais 25 aéroports et l’aéroport Mohammed V était en 2008 le 3e aéroport africain en termes de trafic. Le trafic international a bondi en 2007 de plus de 17 %, ce qui représentait une des plus fortes progressions à l’échelle internationale. La Compagnie aérienne nationale, la Royal Air Maroc est à l’heure actuelle la deuxième Compagnie aérienne africaine derrière South African Airways. En marge du groupe Royal Air Maroc, le Maroc compte deux compagnies aériennes privées que sont Jet4you (propriété à 100 % du groupe TUI) et Regional Airlines.
* Liste des autoroutes du Maroc
* Les projets autoroutiers
Opérateurs de télécommunications
* IAM
* Meditel
* Wana
Services privés de télécommunications, appels VOIP
* Telemaroc
Les chiffres du secteur en 2007[37] :
* Téléphonie mobile : 21 412 000 abonnés (pénétration : 69,43 %) ;
* Téléphonie fixe : 2 761 783 abonnés (pénétration : 00,95 %) ;
* Internet : 7 550 000 abonnés ;
* Télévision numérique par ADSL : 2155 abonnés.
Politique
Articles détaillés : Politique du Maroc et Liste des partis politiques au Maroc.
Le roi Mohammed VI et le président américain George W. Bush, le 23 avril 2002 à la Maison Blanche.
Le Maroc est une monarchie constitutionnelle . Sa constitution est celle proclamée en décembre 1962 par Hassan II.
Elle a été modifiée et enrichie à 4 reprises en 1970, 1972, 1992 et 1996, augmentant les pouvoirs du parlement bien que ceux-ci restent toujours limités sur certains points.
En effet, l’essentiel du pouvoir est concentré entre les mains du roi, monarque héréditaire, qui nomme le premier ministre en tenant compte de la majorité du parlement.
Actuellement, le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif, bicaméral, est exercé par la chambre des représentants composée de 325 membres élus tous les cinq ans au suffrage universel, et la chambre des conseillers qui comprend 270 membres renouvelés par tiers tous les trois ans.
La justice est le troisième pouvoir. Ce pouvoir en forte mutation depuis quelque années, grâce à la création de nouvelles juridictions spécialisées( tribunaux administratifs, tribunaux de commerce).
Droit des femmes
Articles connexes : Droits de l'homme au Maroc et Moudawana.
Depuis la venue au trône de Mohammed VI, des réformes sur la condition de la femme ont été accomplies. Suite aux luttes du mouvement féminin et du mouvement démocratique et malgré la farouche résistance opposée par le mouvement intégriste et les conservateurs. Le roi Mohammed VI a joué un rôle d’arbitre en sa qualité de commandeur des croyants qui lui est conféré par la constitution marocaine. Il constitua une commission consultative royale qu’il a chargé de répondre aux attentes des militantes féminines qui avaient dénoncé toutes les injustices endurées par les femmes marocaines. Après des concertations avec toutes les parties concernées qui ont duré près de trente mois, c’est le roi qui a tranché en présentant devant le parlement, le 10 octobre 2003, le nouveau projet de code de la famille, appelé Moudawana, qui a été discuté, amendé et adopté à l’unanimité par toutes les forces représentées au parlement en janvier 2004.
Le nouveau code de la famille est fondé sur l’égalité entre les sexes et abolit la tutelle exercée sur les femmes. La notion de « chef de famille » est abolie et remplacée par la co-responsabilité entre les époux.
Le mariage d’une jeune femme n'était possible qu'en présence de son père en tant que tuteur, seules les filles ayant perdu leur père pouvaient se marier sans tutelle : désormais, une femme peut se marier en toute liberté que son père soit vivant ou décédé. L’âge légal de mariage pour la jeune femme a été revu à la hausse : il est maintenant de dix-huit ans pour les filles et les garçons au lieu de quinze ans auparavant pour les filles. Enfin, et cela représente une grande avancée, la femme mariée a le droit d’obtenir le divorce de son mari sans être obligée comme c’était le cas auparavant de fournir des preuves et des témoignages pour justifier les raisons de sa demande.
En 2006, un nouveau chapitre ajouté au code de la Famille, rend possible pour la mère marocaine de transmettre la nationalité marocaine de plein droit et automatiquement à ses enfants nés de père étranger, dans le cadre d'un mariage.
Le mariage de la marocaine musulmane n’est légal qu'avec un époux musulman, et un marocain musulman ne peut se marier avec une non-musulmane, sauf si sa religion est monothéiste.
Les marocains de confession juive sont soumis aux règles du statut personnel hébraïque marocain[38].
En 2007, le pays compte un taux d’analphabétisme à l’échelle nationale de 45,3 % http://hdrstats.undp.org/2008/countries/country_fact_sheets/cty_fs_MAR.html[39] plus élevé chez les femmes et en milieu rural . Le taux d’activité s’élève à 86,9 % chez les hommes contre 47,9 % chez les femmes[40].
Organisations internationales et régionales
Le Maroc est membre fondateur :
* de l’Organisation de l'unité africaine (OUA devenue Union africaine) mais s’en est retiré en 1984 pour protester contre l’admission de la "République arabe sahraouie démocratique"[41] ;
* du comité Al Qods dont la présidence est assurée par le roi marocain.
À l'échelle régionale, le Maroc est également membre de l'Union du Maghreb Arabe, qui réunit au sein d'une même entité régionale les pays du Maghreb tel qu'on le conçoit traditionnellement (Maroc, Algérie et Tunisie) ainsi que la Libye et la Mauritanie. Fondée à Marrakech en 1989, l'Union du Maghreb arabe a du revoir au fil des années ses ambitions à la baisse au vu des dissensions persistantes qui existent entre les deux principales puissances régionales, à savoir le Royaume du Maroc et l'Algérie. Le siège actuel de l'organisation se trouve à Rabat.
Le Maroc est également membre de l'Union pour la Méditerranée fondée à Paris le 13 juillet 2008. Le royaume a en outre fait savoir dans un premier temps qu'il comptait abriter le siège de l'UPM. Rabat (ou Tanger pour certains) en donc en lice aux côtés de La Valette, Marseille, Barcelone et Tunis.
Le Maroc fait aussi partie de différentes organisations internationales, dont la Banque africaine de développement, l’Organisation des Nations unies, l’Organisation internationale de la francophonie, l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation mondiale du commerce et entretient des liens étroits avec L'Organisation de coopération et de développement économiques et l'OTAN
Rangs internationaux
L’indice de développement humain du Maroc en 2008(0,706, catégorie « moyen ») le classe à la 127e place.
Standard & Poor's (S&P) a revu à la hausse la cote financière du Maroc en haussant la note de sa dette de BB à BB+ en 2005 alors que Fitch Ratings a attribué le 19 avril 2007 l’Investment grade au Royaume du Maroc. Selon cette agence, la cote attribuée au Maroc reflète les progrès remarquables accomplis aussi bien sur le plan politique, économique que social au cours des dernières années, ce qui s’est traduit par des améliorations sensibles du niveau de vie.
Défis du Maroc du XXIe siècle
Intégrité territoriale
Espace géographique communément revendiqué par les tenants de la thèse du Grand Maroc au vu de la carte de l'Empire du Maroc avant la colonisation Franco-Espagnole
Articles détaillés : Histoire du Sahara occidental, La Marche Verte et frontière entre l'Algérie et le Maroc.
Les différends territoriaux entre le Maroc et deux de ses voisins, l’Algérie et l’Espagne, sont nombreux et sont le résultat direct de la décolonisation franco-espagnole.
Le Maroc revendique et contrôle majoritairement le Sahara occidental, mais sa souveraineté sur ce territoire n'est pas reconnue internationalement. Il y est confronté à un mouvement indépendantiste sahraoui, le Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
Certains pays soutiennent la revendication du Maroc, d'autres celle du Polisario (mouvement séparatiste d'obédience marxiste défendant la thèse de l'existence d'un peuple sahraoui), la plupart ne prennent pas parti, en l'occurence, l'ONU ainsi que la majorité des pays approuve l'intiative du Maroc en ce qui concerne le plan d'autonomie pour les provinces du sud [42][non neutre].
Le Maroc réclame toutes les positions espagnoles ou Plazas de soberanía sur ses côtes nord : Ceuta, Melilla, , îles Chafarinas, l’île Alborán et l'îlot Leila.[43]
La frontière entre l'Algérie et le Maroc, dont le tracé a été fixé en 1972 par une convention[44] (ratifiée en 1992 seulement par le Maroc) reste un sujet de disputes[45] [réf. nécessaire]; la frontière terrestre reste fermée à tout trafic depuis 1994[46].
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